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Tribune: La RDC et “l’oligarchie Joseph-Kabila” qui dirige le pays ?

La République Démocratique du Congo, plus de 80 millions d’habitants à ce jour. Potentiellement très riche par ses milliers des ressources naturelles, un pays ‘’parfait’’ du point de vue géographique, environnemental, culturel, Bref la RDC c’est un vrai paradis mal gouverné.

Paradoxalement, son peuple est très pauvre dirigé par une minorité d’hommes politiques, militaires affairistes qui sont très célèbres dans les concubinages, et la charité lors des catastrophes naturelles qui frappent le pays, au lieu de mettre en place des mesures de préventions durables.

La plus part des minerais recherchés aujourd’hui dans le monde sont en RDC, dont à elle seule avec sa région du grand Katanga, représente 60%  de la production mondiale du cobalt, donc la RDC est le premier pays producteur mondial du Cobalt.

Ce pays devait être le plus prospère en Afrique, mais c’est le contraire. Les congolais galèrent dans les pays qui les entourent fuyant les conditions difficiles de leur pays : pas d’accès à l’eau et l’électricité dont seul 15% de la population a accès au courant électrique, alors que ce pays possède un barrage capable d’alimenter tout le continent africain. (Le Barrage Inga).

Qu’est-ce qui freine le décollage de ce pays qui devait être l’eldorado africain ?

Sur papier les opposants citent la mauvaise gouvernance, mais en arrivant au pouvoir ils deviennent incapables de changer la donne. Comme Récemment Joseph Kabila a été remplacé par l’opposant Felix Tshisekedi, et à ce jour qu’il totalise 9 mois au pouvoir, plusieurs dossiers restent opaques, et la corruption généralisée poursuit son bonhomme de chemin, comme s’il n’y avait aucun changement d’homme à la tête du pays.

  • Traverser plusieurs frontières de la RDC, reste toujours un casse-tête, si vous transportez même un petit bidon de 5 litre de lait. Tout celui qui traverse avec sac à main, sac à dos, doit s’arrêter pour des contrôles qui se transforment en exigences de rançon (paiements) sans note de perception, ni une quelconque preuve de paiement, justifiant que la transaction est légale.
  • Le seul pays au monde qui en dehors de la taxe sur l’aviation qui est inclut dans le prix du billet d’avion, la RDC a ajouté une taxe supplémentaire nommé « Go-Pass » depuis 2009, il y a 10 ans avec motif de collecter des fond pour construire et réhabiliter les aéroports, mais depuis son institution seul l’aéroport de Kindu, Njili-Kinshasa et Luano-Lubambashi ont subis des travaux de modernisations qui ne sont pas majeurs d’ailleurs et ces aéroports méritent toujours des travaux approfondis de modernisation.
  • Le seul pays dont en dehors de la vignette et la taxe voirie, la RDC a créé une structure pour prélever les fonds pour selon les autorités ; financer la construction et la réhabilitation des routes (FONER) mais depuis sa création les routes construites en grande partie, les sont grâce au financement de la Banque mondiale et la plus part durant le mandat de Joseph Kabila, dans le cadre des contrats chinois, signé par son régime et la Chine en échange des gisements miniers. Le FONER perçoit l’argent des citoyens mains ne disposent même pas des engins pour entretenir les routes. On trouve souvent les casques bleu de la Monusco entrer de couvrir des trous et nœud de poule sur différentes chaussées du pays. L’office de route qui est l’institution censée construire et réhabiliter la voirie, est abandonnée avec des engins vétustes incapables d’effectuer des grands travaux… (on tue les institutions officielles et on les subordonne avec des institutions qui échappent à tout contrôle de la gestion publique)
  • Le passeport biométrique congolais, qui son prix officiel est de 185$ (dans lequel 35% entre dans la caisse de l’Etat, et le 65% restant est départagé entre la société Belge Semlex et une autre société pas très connue du nom de LRPS, selon l’Agence de Presse américaine Reuters) mais en dehors de cela s’ajoute des frais selon leurs demandeurs soi-disant ‘’frais de captures’’, ‘’frais de l’ANR’’, et d’autres inventent des frais administratifs du centre de capture, ce qui fait à ce que le prix final varient d’un endroit à l’autre. Dans certains centres de capture c’est 245$, dans d’autres 260$ et certains comme dans les ambassades on arrive à 300$. Une différence supplémentaire qui avoisine le coût officiel soit (entre 60$, 75$, 100$ ou 115$ des rétro-commissions, selon l’endroit d’achat du passeport). Malgré le fait que même au prix de 185$, ce passeport soit le plus cher du monde.

Tout cela et bien d’autres dossiers (de corruption) qui transformeraient cette tribune en un livre, si nous nous mettons à les citer, tous restent opaques :

  • Félix Tshisekedi, promet d’œuvrer pour la lutte contre la corruption, mais jusque-là ses décisions concernent que des dossiers moins sensibles, comme il a instauré l’application de la gratuité de l’enseignement primaire conformément à la constitution du pays.
  • Il a également libéré certains prisonniers politiques mais n’a pas gracié des cas dont les dossiers sont sensibles comme celui d’Eddy Kapende et ses consorts accusés, dans l’assassinat du feu Président Laurent Désiré Kabila.
  • Il a nommé des nouveaux dirigeants à la GECAMINE, et la SNCC mais les ordonnances n’ont pas encore été appliquées, bloquées par une main noire que personne ne sait pointer du doigt, au point qu’on commence à oublier ce dossier dont les nominations datent du 04 juin soit aujourd’hui 4 mois après sans application.
  • Il (Felix-Tshisekedi) a la volonté de mieux faire mais il se retrouve limité, non seulement parce qu’il n’a pas la majorité parlementaire mais parce que il y a l’ombre d’une oligarchie qui influence la conduite de l’Etat

Seuls les désirs de Joseph Kabila, deviennent réellement des décisions appliquées et imposables à tout le monde.

  • Il a été le premier à évoquer le vote électronique, et cela s’est fait par la suite ; malgré l’opposition des partis d’opposition et de la communauté internationale qui a même refusé d’appuyer financièrement le processus électoral;
  • Quand il voulait qu’un gouverneur démissionne ou n’importe qui dans le gouvernement, ou dans l’armée et la police, cela se faisait ensuite ; (à titre de rappel, il a contraint Vital Kamerhe et tous les membres de son Bureau à démissionner de l’assemblée nationale)
  • Il a imposé la révision du code minier, malgré la réticence affichée par les opérateurs du secteur minier et des bailleurs de fond partenaires de la RDC
  • Même en dehors du pouvoir, il fait élire Jeanine Mabunda et Alexis Tambwe Mwamba à la tête de deux chambres du parlement.

C’est la seule personne dont ses désirs deviennent des ordonnances applicables et imposables à tous.

Il est donc devenu le chef d’un groupe d’individu dont il est autorité morale selon ses partisans et continue à imposer sa volonté pour la conduite de l’Etat comme si la RDC était une oligarchie lui appartenant.

Il serait évident que les mouvements sociaux, partis politiques et autres acteurs congolais qui manifestent contre les mots qui rongent le pays, s’adressent directement à Joseph Kabila comme autorité morale du FCC, pour qu’il impose sa volonté. C’est la seule théorie qui marche jusque-là dans ce pays, étant donné que seul Kabila est fidèlement obéit par la classe politique.

Bahati Lukwebo président de l’AFDC-A est le cas récent qui a voulu faire la contre volonté de Joseph Kabila, et se retrouve aujourd’hui avec un parti politique divisé en deux.

Il n’y a aucune solution en combattant Kabila, mais la bonne solution est de coopérer avec lui, pour qu’il impose le changement voulu par plusieurs et au profit de l’ensemble de la société congolaise dans toute sa globalité !

Plus on profère de la haine à l’égard de Joseph Kabila, plus la situation se dégrade et le pays va continuer à sombrer… Félix Tshisekedi l’a compris avec Vital Kamerhe, de même Jean Pierre Bemba ou Moïse Katumbi, qui ont préféré une opposition républicaine qui consiste à demander que des bonnes mesures de gouvernances soient mises en place, au lieu de querelles personnelles datant.

Pour rappel Moïse Katumbi était empêché de participer aux élections parce que Joseph Kabila ne le voulait pas, il a même failli perdre la nationalité congolaise.

Joseph Kabila n’a pas construit son oligarchie dans la violence…mais avec une main tendue, de la même manière que lui, la classe politique doit dialoguer constamment non seulement pour se partager des postes, mais aussi pour prendre des décisions républicaines du développement national.

Tribune de Christian-Joseph Musenge

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