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BUKAVU/MA VISION : Notre ville nécessite 3 Nouvelles Communes pour sa Modernisation !

Ancien territoire du royaume de Bashi (nom de pays des Bashi, ethnie shi qui avait comme roi souverain N’a Bushi-Kabare). Bukavu  était dirigée par l’un de grands princes du royaume, le « muluzi » Nyalukemba, lors de l’arrivée des premiers Européens dans le Bushi à la fin du xixe siècle (Muluzi ou Baluzi au pluriel, signifie « le noble ou la noblesse chez les Shi. La ville s’appelait Rusozi. Le nom Bukavu vient de la transformation du mot ‘bu’nkafu’ (ferme des vaches). Bukavu fut occupée en 1901 par les autorités coloniales Belges.

En 1927, Bukavu fut désignée Costermansville (ou Costermansstad en néerlandais) en l’honneur de Paul Costermans. En 1953, après une consultation auprès des « Européens », les autorités coloniales lui rendirent son ancienne appellation : Costermansville redevint donc Bukavu, le nom que garde la ville jusqu’à nos jours.

Bukavu est une ville de la République Démocratique du Congo située sur la rive sud-ouest du Lac-Kivu et la capitale de la province du Sud-Kivu. La ville compte environ 800 000 habitants estimé en 2012 (chiffres non-officiels), Bukavu est voisine de la ville Rwandaise de Cyangugu.

Composée de 3 communes à savoir le Centre Ville qui se situe en commune d’Ibanda, la Commune de Kadutu où se trouve le grand marché de la ville, et la commune de Bagira.

Une ville dont les maisons sont hyper isolées, collées les unes contres d’autres, dont parfois il suffit qu’une seule prenne feu, et c’est  des centaines d’autres qui sont affectés. Dernier cas en date c’est au tour de 250 ménages qui ont été comptés lors de l’incendie survenu dans le quartier Irambo au mois d’Aout 2018.

  • Une ville sans service de transport en commun appartenant à l’Etat,
  • Sans accès à l’électricité pour tous ses habitants, et dont le raccordement frauduleux pour l’accès à la ligne électrique de la société nationale d’électricité de l’Etat, est très développé connu communément sous le terme de ‘’dahoulage’’.
  • L’eau est rare dans plusieurs quartiers de la ville, au point que certains habitants comme ceux des quartiers Nguba, traversaient la frontière pour se rendre dans la ville voisine de Cyangugu au Rwanda, pour aller puiser de l’eau.
  • La ville n’a pas des parkings publics, ou gares routières
  • La ville n’a pas de marché moderne
  • La ville n’a pas accès à un aéroport international, dont chaque fois il faut utiliser les aéroports des pays voisins comme le Rwanda et le Burundi
  • La ville n’a aucun hôpital moderne, dont encore c’est les pays voisins qui servent de recours pour soigner des habitants de Bukavu, gravement malades,
  • La ville n’a aucun terrain de Basket Ball capable d’accueillir une compétition nationale ou internationale.
  • La ville ne dispose pas de terrain de football moderne, capable d’accueillir des compétitions internationales.
  • La grande majorité des habitants de Bukavu ne savent rien sur le golf, le rugby, le tennis, la boxe, le catch, et autres disciplines sportives en dehors du football et quelques cas rares du basketball. Pourtant il y avait à l’époque coloniale un cercle sportif à Labotte et un cercle hippique dont cela est devenu le nom d’un quartier de la commune d’ibanda.
  • La ville n’a aucune amphithéâtre ou salle de spectacle capable d’accueillir plus de 2000 places assises.
  • La ville n’a aucune salle de musculation ou salle de Gym offrant un accès au public, à part les rares salles appartenant aux hôtels privés et dont l’accès est cher par rapport aux frais à payer et le pouvoir d’achat des ses habitants.

Bref Bukavu, est une ville que par son nom actuellement c’est ce qu’on peut dire, sans tout décrire sur son état.

Il y a pourtant à travers ses environs des terrains ou espaces vides, très favorables à la création et la construction des nouvelles communes, qui sont un avantage pour désengorger les anciennes communes d’Ibanda, Kadutu et Bagira; qui sont devenues beaucoup saturées!

Je propose la création des Trois nouvelles communes suivantes :

  1. La commune de KASHUSHA :

Celle-ci peut servir de nouvelle ou centre ville secondaire, en conjuguant avec la commune d’Ibanda qui joue seule ce rôle.

A kashusha il y a des milliers des kilomètres vides et plats, qui sont réservés aux activités champêtres qui peuvent être délocalisées à d’autres endroits choisis par l’Etat, et que ces champs servent à la contruction des nouvelles maisons pour l’habitation.

  1. La commune de Nyantende :

Nyantende jouerait le rôle d’accompagnement que joue la commune de Kadutu, car à Nyantende comme à Kashusha, il y a un environnement paisible et favorable à l’habitat, des terrains plats entourés d’arbres et des sources des rivières. Sauf que partout à Nyantende ce n’est pas plats, il y a cependant des espaces enormes à viabiliser pour les rendre habitables.

  1. La commune de Kasha

Celle-ci avait d’ailleurs déjà existée pendant l’occupation de la rébellion du RCD-Goma, elle était un allongement de la commune de Bagira, intégrant les quartiers de Ciriri, Lwaka-Biri, Mulwa, Camp Bien-aimé, et Kasheke.

Je propose qu’elle soit urbanisée et viabilisée, car elle s’est déjà créée quoique de manière anarchique.

L’objectif en créant ces trois commune est de permettre à la population d’abandoner ces maisons de fortunes dans lesquelles; elle habite en se faufilant pour avoir de résidence à Bukavu. Donc il faut agrandir la Ville de Bukavu ; ce qui est normale, logique et simple. Cela ne demande pas beaucoup des réflexions ou des temps, cela demande que la mobilisation des moyens financiers et la réglementation par l’Etat.

Comment y parvenir dans un bref délai :

C’est très simple, la ville peut décider avec l’autorité provinciale et la bénédiction du Chef de l’Etat ou son Gouvernement national à autoriser aux villes qui veulent s’agrandir comme Bukavu, de lancer deux procédures que nous allons decrire ici. Pour Bukavu, d’abord il faut interdire les nouvelles constructions dans les communes existantes (Ibanda, Kadutu et Bagira) Et puis en suite suivre ces procedures:

  • La première procédure :

Appeler les investisseurs du secteur immobilier ; ils sont des milliers à travers le monde qui recherchent ces genres de business, une fois que Bukavu se lance, elle trouvera ceux qui peuvent construire du premier au dernier brique avec leur argent, puis ils les font louer et vendre ! Mais cette procédure coûte souvent cher, car ces entreprises construisent des maisons de hauts standings qu’elles font louer plus chers. Mais la Ville de Bukavu, peut se convenir avec elles pour qu’elles construisent des maisons normales que les Bukaviens moyens peuvent supporter facilement les frais de location ou d’achats. (Exemple : 50$ par mois au minimum à 100$ par mois au maximum pour la location et 5000$ au minimum à 10.000$ au maximum pour l’achat)

  • La deuxième procédure:

Est celle que L’Etat lui-même peut lancer, en traçant et en construisant des routes bitumées avec éclairage publique, et trottoirs, des usines d’eau, des barrages ou mini-barrages électriques, des marchés, des bâtiments administratifs communaux et des infrastructures sportives, et en suite ils appellent les habitants à acheter des terrains et y construire selon la norme et les exigences établies. Cette procédure est aussi plus facile, si les terrains ne sont pas chers (500$ au minimum, 1000$ moyen et 2000$ au maximum) et que la norme de construction ne soit pas trop exigeante.

Ainsi seront créées  les trois nouvelles communes qui vont agrandir la ville de Bukavu et lui redonner le rang d’une ville moderne qu’elle a déjà perdue.

Les avantages de ces trois communes :

  • Elles vont créer des opportunités d’investissements ; avec des nouvelles lignes pour effectuer les transports en taxi-voiture et taxi-bus, des nouveaux marchés pour la vente des produits et services.
  • Le loyer sera revu à la baisse et sera à la portée de tout le monde, ce qui permettra aux nombreux congolais de Bukavu qui ont quittés la ville, pour aller habiter la ville de Cyangugu au Rwanda voisin, de retourner dans leur patrie.
  • Les d’incendies collectifs liés à l’isolement des maisons côtes-à-côtes seront définitivement évités
  • Cela permettra aussi de reconstruire les trois anciennes communes, en y démolissant des maisons construites sur des sites impropres à la constriction, sur la route ou sur des espaces verts. Donc cela permettra de rétablir les normes architecturales des trois anciennes communes d’Ibanda, Kadutu et de Bagira, sans que la population crie aux violations des procédures.

La constitution à son article 30 stipule que :

Toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler librement, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi.

Aucun congolais ne peut être ni expulsé du territoire de la République, ni être contraint à l’exile, ni être forcé à habiter hors de sa résidence habituelle.

Selon ce dernier alinéa de l’article 30 de la constitution, nombreux congolais non pas choisi de quitter leurs villes pour aller habiter les villes des pays voisins, mais ils y sont contraints suite aux difficiles conditions de l’habitat qu’offre le pays.

Il est quasi-rare de trouver une maison à Bukavu ayant une parcelle avec la pelouse, un espace de divertissement pour les enfants et même pour adultes, les gens vivent les yeux et les oreilles entre voisins, comme s’ils étaient tous dans une même clôture.

La ville de Bukavu a des maisons qui coutent plus chers que celles d’autres villes des pays voisins.

Exemple : ceux qui quittent Bukavu pour aller à Cyangugu, ils trouvent facilement des maisons de 50$ avec des conditions viables, plusque ce que celles de Bukavu offrent 100$.

A ces jours on peut compter par milliers ces mouvements d’habitants congolais qui immigrent au Rwanda, juste pour la location moins cher de leurs habitations.

Noua avons des espaces vides, propres et favorables à une bonne construction, un bon environnement et paisible. Exploitons-les !

Nous ne devons pas continuer à nous humilier par des voisins qui ont des climats parfois moins bons que celui de notre pays !

Ici je signale que la plupart des terrains de Kashusha, Nyantende et Kasha ont été vendus par les chefs coutumiers et appartiennent désormais aux individus. C’est donc simple si l’Etat avec ses nouveaux dirigeant décident de contraindre les propriétaires de ces terrains de les construire ou les vendre à cela qui en ont besoin pour la construction, au lieu de les conserver sans les utiliser au détriment du bien commun.

Par Christian-Joseph Musenge

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