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La RDC a Besoin du Républicanisme !

602 Partis Politiques et 71 regroupement politiques tous avec une même idéologie le social-démocratie ! Tous défendent la même chose et finissent par s’opposer entre-eux, n’ont pas pour une idéologie mais pour des intérêts partisans.

Des partis politiques congolais sont encrés par une idéologie d’autoritarisme qui se traduit notamment par la primauté de l’exécutif et la restriction des libertés politiques. C’est connu de tous que chaque parti politique congolais a une personnalité qui dirige sans mandat délimité ou sans avoir été élu par ses membres, ils sont appelés soit « autorité-morale» ce qui en réalité viol en premier l’idéologie socio-démocrate qu’ils prétendent défendre.

Images des Militants des Partis Politiques Congolais, Lors d’un Meeting Populaire à Kinshasa

La sociale-démocratie :

Est un courant politique, d’inspiration socialiste et non doctrinaire, apparu dans le dernier tiers du XIXe siècle. Elle cherche, dans le cadre de la démocratie libérale et dans le respect du libre jeu du marché, à obtenir par des réformes et des changements pour une organisation sociale plus juste.

C’est en quelque sorte une combinaison du  »démocrate-socialiste »,  qui vise généralement l’intérêt collectif et l’attachement aux valeurs démocratiques.

Il est aujourd’hui presque difficile de savoir si les partis politiques congolais sont sociaux-démocrates ou « dictato-autoritaires » !

Quelle démocratie défendent-ils ? :

  • Ils n’organisent jamais les élections dans leurs partis politiques
  • L’idéologie de leurs partis repose sur la volonté d’un individu, nommé couramment autorité morale ou président qui ne change pas. Pour preuve, le premier parti du courant politique : social-démocratie congolais UDPS, a vu son président et fondateur Etienne Tshisekedi mourir sans jamais être remplacé par une élection quelconque pendant près de 40 ans à la tête du parti. Et il a été succedé par son Fils, dont selon leurs militants, cela pour honorer le combat du père!
  • Le parti au pouvoir le PPRD, lui effectue des nominations à différents niveaux, mais n’a jamais laisser à ses membres organiser les élections pour se designer qui vont conduire le parti.
  • Le MLC de Jean-Pierre Bemba de même, il n’a jamais été remplacé à la tête de son parti, même quand il était empêché avec son incarcération à la Cour Pénale Internationale durant 10 ans.
  • L’UNC de Vital Kamerhe qui prônait un vent nouveau vient aussi d’avoir 8 ans d’existence sans que jamais Vital Kamerhe soit remplacé ou que son parti puisse organiser les élections en son sein.

C’est donc l’autoritarisme qui se cache derrière ces idéologies fabriquées de nos partis politiques qui prétendent défendre la démocratie basée sur la gestion collective ou sociale.

Conséquences :

Les intérêts individuels sont devenus la lutte politique, et ayant créée des divisions et des duplications des partis politiques comme L’UDPS a aujourd’hui : UDPS-TSHIBALA, UPDS-MUBAKE, UDPS-TSHISEKEDI etc.

Même choses pour plusieurs autres partis dont en 2018, la CENI a publié une liste 602 partis politiques tous de même tendances, même idéologie et même mode de fonctionnement. Chacun crée son parti pour qu’il soit représenté au gouvernement avec.

  • Des militants inciviques, qui au lieu de faire des discutions d’idées, passent des journées entrer de s’injurier en propageant des slogans et messages de haine, ce qui est devenu du fanatisme politique.
  • Certains militants se nomment même ‘’combattants’’ comme si leur parti politique était devenu une milice.

Pendant ce temps leurs présidents, autorités morales se coalisent d’un moment à l’autre pour le partage du pouvoir et peuvent se dissoudre  quand ils veulent sans avis de leurs millitants. C’est donc des coalitions faites pour revendiquer souvent des intérêts individuels et non collectifs comme sous attend leur idéologie du sociale-démocratie.

La RDC a maintenant et plus que jamais, besoin du Républicanisme :

Pour d’abord faire de l’Etat la préoccupation majeure de tout citoyen et non pas les chefs et autorités morales de partis. Puisque les congolais ont tendance à défendre les individus et prêts à ce que le pays bascule dans le chaos pour vu que les intérêts de leurs chefs ou autorités morales sont conservés !

Le républicanisme c’est est une idéologie politique et une conception de la liberté.

En tant que conception de la liberté, le républicanisme pense que la liberté est une absence de domination. L’être libre serait donc un individu qui ne serait ni dominé par un autre (Dominium) ni par l’État (Imperium) c’est-à-dire d’interférence par autrui

Dans son acception politique, le républicanisme défend l’idée selon laquelle l’objectif d’un État et le sens de son existence, comme de ses décisions, doivent être le bien commun (en latin, res publica : « la chose publique »). Selon le républicanisme, les détenteurs du pouvoir doivent être nommés par d’autres moyens que l’hérédité, c’est-à-dire être élus par le peuple ou par une partie de celui-ci.

En défendant les intérêts de la République, le républicanisme permettra à la RDC de refonder sa Souveraineté, de combattre l’égoïsme, l’individualisme, et l’autoritarisme politique que la Sociale démocratie nous mis en place.

Cet autoritarisme a été vu plusieurs fois à l’œuvre entrer de refuser de soutenir une mesure d’intérêt général, tout simplement car l’individu chef du parti n’est pas d’avis avec la mesure. Exemple de la Machine à Voter : économiquement justifiée par la CENI pour permettre à la RDC de financer les élections, elle a été rejetée par les partis politiques sociaux-démocrates, et puis ils l’ont acceptée, et après son utilisation aux élections du 30 décembre 2018 ; ils étaient les premiers à s’autoproclamer vainqueurs sur base des résultats de ces machines qu’ils avaient dénommés « machine à tricher » !

Le pur dans tous cela est que le peuple congolais se laisse conduire dans ces âneries égoïstes !

Le républicanisme doit être instauré pour sauver l’avenir du pays :

  • Réglementer le fonctionnement des partis politiques en leurs exigeant de désigner ses dirigeants par vote et non pas par nomination
  • Financer le fonctionnement des partis politiques et leurs exiger des conditions qui favorisent la démocratie, l’éducation citoyenne et les valeurs républicaines
  • Amener les congolais à la compréhension de l’intérêt général ou national et non individuel

Il est aberrant de voir que le congolais ne sait pas respecter les institutions républicaines en place, uniquement parce que son Leader de parti politique n’y est pas !

Exemple de la Commission Electorale Nationale Indépendante, c’est une institution composée des opposants, des membres de la société civile, des partis politiques au pouvoir mais ses décisions sont souvent contestées par les opposants qualifiant cette institution d’une inféodation du pouvoir.

La police Nationale ou l’armée sont haïs par la population, les agents et fonctionnaires de l’Etat inconsidérés par la population, surtout lorsqu’ils doivent recouvrer les taxes du Trésor Public. Tout cela c’est l’absence du républicanisme au pays.

Patrice Emery LUMUMBA  en était l’initiateur et le pauvre en est mort, trahit par ces défenseurs de l’autoritarisme-individualiste qui se cache dans l’idéologie sociale-démocratie dont ils ne défendent pas et ne seraient même pas prêts à le mettre en place une fois au pouvoir.

Tribune de Christian-Joseph Musenge

Ecrivain-Chrétien Congolais

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